N'oublions pas que la Sardaigne est le berceau du premier réseau de télécommunication en Italie. Nommé Tiscali, ce fut Renato Soru qui créa cette entreprise en 1997. Il déposa récemment les armes au profit de la direction régionale de la Sardaigne, en gardant toutefois 26,43% du capital...
L'île a hébergé également la naissance d'autres projets tels que celui de DG INSFO, qui a lancé en 2002 des appels d'offres pour des études qui établiraient le cadre réglementaire en matière de télécommunications, les développements opérés dans les "e-industries" sur les marchés des TIC ou bien l'analyse du développement de l'internet dans différentes régions d'Europe et en collaboration avec des PME, entre autre en Méditerranée.
La Sardaigne fait donc partie d'un vaste champ d'étude basée sur la connaissance et l'amélioration des réseaux technologiques.
Le pari de son fondateur était d'unir une Europe divisée grâce au langage commun d'internet. Evoquée dans un article précédent, la jeune génération sarde fait figure de renouveau pour toute l'île. Renato Soru a très vite compris qu'internet allait fonctionner de paire avec eux, qu'il deviendrait LE moyen de communication qui sortirait la Sardaigne de son isolationnisme.
Tiscali compte environ 7 millions d'abonnés répartis sur l'Europe de part les différentes filières acquises (Belgique, Allemagne, Suisse, France bien que récemment revendu à Telecom Italia que nous connaissons sous la marque Alice ADSL). En tout, 12 pays sont des fournisseurs d'accès pour le compte de Tiscali. Dans plusieurs articles parus sur la toile, une constatation revient sans cesse: Tiscali affiche ses ambitions et les réalises. Lorsqu'on sait que Soru a démarré son web bussiness dans un petit atelier d'un petit village près de la ville de Nuoru, du même nom de l'entreprise, on se dit que la Sardaigne ne pourra faire autrement que sortir de sa torpeur dans laquelle l'a plongée son histoire douleureuse et houleuse.
Par ailleurs, de nouveaux horizons sont en train de prendre forme puisque la Sardaigne et sa métropole italienne veulent développer l'enseignement en ligne. Ce qui pourrait être un élément important dans la diffusion de la langue sarde et de son émancipation sur le territoire italien. Je vous envoie sur un site précis et clair qui a élaboré un état des lieux du sarde et qui cible l'une des principales faiblesses de la péninsule:LEM C'est également un site très utile pour toutes les langues méditerranéennes vivantes ou mortes.
Il apparaît clairement que le e-learning est beaucoup moins développé dans cette partie de l'Europe, ce qui ne contribue pas à ralentir la fuite des jeunes sardes vers le "continent".
mercredi
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