vendredi

Désillusion

Tout au long de ce blog, j'ai tenu à montrer l'utilité du réseau internet dans sa sphère mondiale. Et c'est en prenant comme exemple la petite île de Sardaigne (premier archipel de Méditerrannée!) que ce blog a tenté d'illustrer cette approche.
Il y a d'abord eu l'aspect légèrement futile des débuts où l'on est tout retourné de la beauté de cette terre, de sa dureté et de son authenticité. Quelques photos à l'appui au cours des premiers articles postés puis la réalité du travail reprend le dessus et il faut alors commencer à s'informer sur l'étendue du Web en Sardaigne. A ce moment-là l'ignorance me faisant agir, je parvenais à trouver des articles référençant les mots "internet" et "sardaigne". Au bout de quelques temps , j'ai pu constaté que je détenais la première place en tapant ces fameux référents. L'excitation passée, il fallait se rendre à l'évidence: A qui viendrait l'idée de taper ces mots-clés? hormis moi... Les collègues de promo peut-être. Dès lors l'espoir renaît, je décide même de ficher le blog chez Google Analytics.
Mais les sources d'informations sur le sujet commencent à s'épuiser, alors intervient la découverte de la multinationale Tiscali et de son petit prodige Renato SORU.

A l'heure où ce texte est rédigé, il est temps de faire le bilan.
Tout d'abord cet article de la revue Challenges
qui parle de la revente d'Alice le fournisseur ADSL issus de Telecom Italia lui-même revendu à temps par l'Empereur SORU.
Reconverti dans la politique pour être sans doute plus proche de ses terres, il laisse les rennes à son conseil d'administrés. Aujourd'hui le télécom italien n'a pas un bon bilan et pour mettre un point final, voilà qu'on entend au journal télévisé l'instabilité politique du pays.

Il faut également clore ce dossier. L'état des lieux du réseau internet en Sardaigne est plutôt maigre autant au niveau des éléments recueillis que de l'infrastructure mise en place sur lîle. Il semblerait toutefois qu'il y ait des changements annoncés notamment depuis la décision de Renato SORU.

Projet de sécurité et traitement des données dans les logiciels adminictratifs

En terme plus concis, l'équipe sarde chargée du projet l'appele Autonomous Distributed System Management
Il s'agit de gérer des logiciels pour les administrations dans des temps courts et avec un minimum d'interventions de l'homme. Ce qu'ils nomment Automatic computing movement.
Le caractère scientifique du site est clairement spécifié en en-tête. Par ailleurs la source officielle des informations transmises est également notifiée à plusieurs endroits du site. Le logo ainsi que le sigle de l'institut apparaissent en haut à gauche dans la barre de menu. Et tout en bas à droite de la partie rédactionnelle du projet, on le retrouve avec en plus la signification complète de INRIA.
L'institut ciblé sur les recherches informatiques et sur l'outil internet tente d'en améliorer l'usage pour le quotidien et en élaborant des critères de sélection de logiciels.
Le site propose différents formats de lecture du document ainsi qu'une navigation dans le site, simple et claire. On peut en déduire une volonté de rendre les informations accessibles au plus grand nombre.

L'ergonomie des couleurs employées illustre bien la nature du site. Le fond blanc et ce bleu/ violet nuancé selon s'il s'agit de liens, de titres à mettre en évidence ou pour l'aspect visuel plus général.
Cependant cette utilisation un peu réductrice de la couleur est plutôt réfractaire pour la lecture surtout si l'utilisateur final est un profane.

Enfin, les informations transmises bien qu'en anglais ne sont pas trop difficiles à saisir car on reconnaît aisément le style "anglais-scientifique".

mercredi

Sardaigne

L'île est une région indépendante avec une autonomie administrative depuis 1948. Elle comporte 4 provinces, et tout comme en Corse il y a les sardistas (séparatistes sardes) qui rêvent de l'indépendance totale du territoire ainsi que d'une unité sarde. Fait peu probable avec l'arrivée au pouvoir de Rento Soru (centre droit) qui voit un nouvel avenir pour l'île alors que le gouvernement italien ,lui, voit d'un mauvais oeil la dilution de l'autorité centrale. Autant dire que le milliardaire occupe tout l'espace médiatique et qu'il a la faveur des autochtones.
Récemment, il a inauguré le 59ème salon de la Sardaigne en tant que président de la TTI (Travel Trade Italia) dont voici un extrait (source YouTube):

Fierra della Sardegna 2007

Tiscali

N'oublions pas que la Sardaigne est le berceau du premier réseau de télécommunication en Italie. Nommé Tiscali, ce fut Renato Soru qui créa cette entreprise en 1997. Il déposa récemment les armes au profit de la direction régionale de la Sardaigne, en gardant toutefois 26,43% du capital...
L'île a hébergé également la naissance d'autres projets tels que celui de DG INSFO, qui a lancé en 2002 des appels d'offres pour des études qui établiraient le cadre réglementaire en matière de télécommunications, les développements opérés dans les "e-industries" sur les marchés des TIC ou bien l'analyse du développement de l'internet dans différentes régions d'Europe et en collaboration avec des PME, entre autre en Méditerranée.
La Sardaigne fait donc partie d'un vaste champ d'étude basée sur la connaissance et l'amélioration des réseaux technologiques.

Le pari de son fondateur était d'unir une Europe divisée grâce au langage commun d'internet. Evoquée dans un article précédent, la jeune génération sarde fait figure de renouveau pour toute l'île. Renato Soru a très vite compris qu'internet allait fonctionner de paire avec eux, qu'il deviendrait LE moyen de communication qui sortirait la Sardaigne de son isolationnisme.
Tiscali compte environ 7 millions d'abonnés répartis sur l'Europe de part les différentes filières acquises (Belgique, Allemagne, Suisse, France bien que récemment revendu à Telecom Italia que nous connaissons sous la marque Alice ADSL). En tout, 12 pays sont des fournisseurs d'accès pour le compte de Tiscali. Dans plusieurs articles parus sur la toile, une constatation revient sans cesse: Tiscali affiche ses ambitions et les réalises. Lorsqu'on sait que Soru a démarré son web bussiness dans un petit atelier d'un petit village près de la ville de Nuoru, du même nom de l'entreprise, on se dit que la Sardaigne ne pourra faire autrement que sortir de sa torpeur dans laquelle l'a plongée son histoire douleureuse et houleuse.
Par ailleurs, de nouveaux horizons sont en train de prendre forme puisque la Sardaigne et sa métropole italienne veulent développer l'enseignement en ligne. Ce qui pourrait être un élément important dans la diffusion de la langue sarde et de son émancipation sur le territoire italien. Je vous envoie sur un site précis et clair qui a élaboré un état des lieux du sarde et qui cible l'une des principales faiblesses de la péninsule:LEM C'est également un site très utile pour toutes les langues méditerranéennes vivantes ou mortes.
Il apparaît clairement que le e-learning est beaucoup moins développé dans cette partie de l'Europe, ce qui ne contribue pas à ralentir la fuite des jeunes sardes vers le "continent".

L'homme qui valait des milliards

J'espère qu'en parcourant ce blog, vous aurez compris que l'on y parle d'internet et de la Sardaigne.
j'ai donc cherché sur le web des informations pouvant lier ces deux domaines. Et je me suis retrouvée nez-à-nez avec l'homme le plus riche d'Italie, et il ne s'agit pas du magnat de télévision et du premier ministre sortant Silvio Berlusconi, mais de Renato SORU. Il est l'actuel actionnaire majoritaire du portail internet Tiscali et son ancien patron dirigeant. Ancien car il vient de laisser son poste pour jouir de sa nouvelle fonction de président de la région autonome de Sardaigne.
A en croire le magazine économique FORBES, il fait partie du classement des personnes les plus riches du monde avec un porte-feuille estimé à 1.2 milliards d'euros cette année contre 4 milliards l'an passé (le bateau prend l'eau?)
Comme beaucoup d'histoires sardes, celle de Renato Soru est remarquable. Né à Sanluri en 1957 d'un père propriétaire de pompes funèbres et d'une mère qui tenait une épicerie, le fils Soru devint le petit génie de la famille lorsqu'il obtint son diplôme en sciences économiques mais surtout le jour où il créa Tiscali. L'entreprise est à l'heure actuelle la deuxième d'Europe dans le domaine des fournisseurs d'accès à internet.
Est-il le Sauveur dont l'île a besoin? Pourra-t il sortir de l'isolement économique, social et environnemental la Sardaigne, qui vient pourtant de s'opposer par une maigre participation, au référendum du nouveau statut de l'île proposé par Soru?
Il n'en reste pas moins que cet homme s'est donnée cinq ans pour faire évoluer sa Terre natale, en misant sur le tourisme, internet et l'administration de l'île en général.

vendredi

TIM BERNERS-LEE


Grand génie!
J'ai obtenu quelques informations d'ordre professionnel à propos de ce monsieur. Autant dire qu'elles sont plutôt brilantes! Sur la page officielle du World Wide Web, on peut trouver un ensemble de rubriques concernant les travaux de BERNERS-LEE. J'ai voulu traduire la page tout seule comme une diplômée universitaire en m'aidant (par moment) de la traduction Google, qui m'a laissé encore plus perplexe devant un tel "langage informatique". Du coup, j'ai amélioré mon anglais et testé mon français!

Tout cela pour vous permettre de mieux saisir la portée de l'article qui suit. Afin de recadrer les choses, rappelons brièvement que l'auteur de l'analyse concernant l'article suivant est le concepteur du 3w, de la notion d'hypertexte en informatique ainsi que l'auteur de Weaving Web, un ouvrage destiné à expliciter les trois dimensions temporelles du web. Un livre tout à fait innofensif (je l'ai parcouru!... traduit mais pas sur internet!) qui nous explique le monde virtuel avec lequel nous vivons et qui rend notre existence si ... facile à vivre.
Ah! comme j'aimerais être une page web, me ballader sur la planète, enfin bref ce bouquin aura au moins eu le mérite de me faire comprendre que ça n'était pas possible!

La reine d'Angleterre elle, doit avoir beaucoup plus les pieds sur Terre puisqu'elle a récompensé Tim BERNERS-LEE en l'anoblissant.

lundi

Web Sémantique

Depuis ces cinq dernières années, plusieurs chercheurs (parmis eux Tim Berners-Lee)tentent de mettre en place une autre capacité au web que nous connaissons aujourd'hui et qui s'intitule The Semantic Web.
Cette extension du Web permettrait un traitement de l'information par différents programmes informatiques. Les données inscrites sur la toile ne seraient donc plus seulement lues mais analysées, reconnues comme pertinentes pour l'être humain. Les recherches effectuées jusque là, en sont au même point qu'au temps de l'hypertexte en linguistique juste avant la création du W3C. Malgré cela, on constate que plusieurs entreprises se sont lancées dans l'aventure en proposant des logiciels de regroupement des données et que récemment Google a élaboré de nombreux tests en vue peut-êtret d'associer le web sémantique à la version du web 3.0! Il est toutefois nécessaire de préciser que le web semantique existe depuis déjà une dizaine d'années, mais laisse perplexes certains chercheurs.


Le principal problème soulevé ici est de savoir comment faire collaborer l'envie d' une universalisation des connaissances et ainsi valoriser la conscience humaine avec des études menées en l'Intelligence Artificielle?
L'auteur esaie d'élaborer une logique entre valeurs communes autour d'un mot et les méthodes de recherche d'informations, tout ceci par le biais de technologies existantes et qu'il faudrait se réapproprier par ses propres moyens. Des technologies que nous serions capables de modifier sans être un roi de l'informatique.
Ainsi, nous reviendrons dans un premier temps sur le principal objectif du web sémantique, qui est de faire nouvellement évoluer la connaissance humaine.
Puis nous distincterons les différents modes d'expressions du web sémantique qui sont autant d'arguments pour l'auteur.

Les connaissances d'aujourd'hui et celles de demain.
Ancienne discipline, la sémantique effectue l'étude de mots indépendamment du contexte.
En toute logique, le web sémantique va s'attarder sur le fond des pages web mais à la différence près qu'il s'agira ici de rendre possible la relation entre le repérage de mots clés par des logiciels avec une demande précise, dans le but de traiter l'écriture dans son sens global.
Pour distinguer la situation actuelle, on parle de pages web qui sont seulement lues et visualisées par l'ordinateur.
Il est cependant normal de se demander dans quelle mesure un ordinateur pourra dorénavant "comprendre" et "analyser" les informations transmises dans un système de traitement automatique?

Les auteurs de l'article établissent un paradoxe entre le système global requis par le web sémantique et la centralisation de l'information en l'état actuel. Ou comment élaborer des règles d'inférence pour structurer le web (cette génération qui est en train de se former et que l'on nomme déjà le web 3.0)?
Il n'en reste pas moins qu'au fondement du web se trouve l'Universalité. Grand principe de la Déclaration Internationale des Droits de l'Homme, elle constitue le paramètre actuel de nos connaissances sur le web. Celui-ci englobe les liens qui nous mène vers un savoir non-linéaire et étendu dans plusieurs domaines. Nous pouvons à tout moment, créer et utiliser "des interconnexions absolues" d'où cette expression: "on trouve de tout sur internet".

A plusieurs reprises s'est posé le problème de la fiabilité de la toile et de la viabilité des informations qui y circulent, ce qui tend à prouver que le réseau est incapable à l'heure actuelle d'analyser le contenu d'une donnée. Tout au plus, il l'a transmet. Avec le Semantic Web, on parle décentralisation. Les chercheurs devront être capables de produire des règles exemplaires et des données qui seront partagées par les machines autant aux états-Unis qu'en Nouvelle-Zélande par exemple.
L'importance de la tâche est si vaste qu'il est dur d'imaginer que ces recherches s'arrêteront un jour! Ce sera donc un web en évolution constante, il faudra chaque jour définir de nouvelles propriétés aux objets. On peut supposer un ralentissement des données, avoir à faire à une connaissance moins évolutive.
Objection faite par l'article, il y aura une connaissance unificatrice où l'enthousisme de travailler ensemble sera le moteur de cette nouvelle "génération web".

Dans cette seconde partie, il s'agit de développer et d'analyser la valeur des principaux arguments tenus pour l'approche technique dans la réalisation de se méta-langage.

Les outils technologiques actuels et ceux à venir.
Le langage codé que nous employons dans la création de pages web se présente actuellement sous deux formes: XML et RDF.
Ces deux systèmes permettent l'échanges de données entre un groupe d'utilisateurs mais chaque terme (qui fonctionne par triple) a une seule et même interprétation contrairement au langage humain.
Il est indispensable dans les propriétés du web sémantique de définir un URI (composant d'URL) avec une donnée unique (c'est-à-dire spécifiée au moment de la rédaction du document) afin que lors de la recherche, les serveurs puissent vérifier que les documents soient en totale adéquation avec la demande.
Un troisième composant (informatique et philosophique) est employé par le semantic web : les ontologies.
Elles servent par des méthodes claires, à conceptualiser un domaine et à représenter "l'existence du monde".



Les ontologies sont elles-mêmes constituées de deux éléments de classification qui serviront pour les données du web: la taxonomie et les règles d'inférence.
D'un côté, il s'agit d'établir des groupes et sous-parties d'informations en fonction des définitions choisies et de l'autre, il est question d'élaborer (par déduction) des associations d'éléments et de les manipuler pour un usage humain dans une relation d'équivalence entre les pages web et d'ontologies. Seulement, l'ensemble de cette technologie (au sens innovant du terme) ne peut se développer que grâce aux concours de nouveaux programmes ou agents, qui relieront les infos trouvées au sein de leur toile tissée.
Principalement développé dans le secteur des services, ce réseau de programmes automatisés permettra de répertorier judicieusement les informations souhaitées sans la moindre intervention humaine.