La Sardaigne est une île qui a su préserver ses paysages naturels bien que l'affluence des touristes ne cessent de croître. Sa préoccupation environnementale s'étend même au-delà puisqu'elle fait partie d'un projet de réhabilitation environnementale de la zone industrielle de Berrechid. Cette petite ville du Maroc se situe à proximité de Casablanca et représente à elle seule le troisième espace industriel du pays. Le projet tend à mettre en place un pilote de zone à développement durable.De gros investissements ont été débloqués par la commission européenne et la Sardaigne, dans un même optique, veut développer un projet identique pour les industries du Sahel. Prénommé Chaeco il s'inscrit dans un programme de soutien à la coopération régionale dans lequel la Sardaigne collabore avec le Piémont et d'autres comme le Chaouia-Ourdigha, située également au Maroc. L'investissement, à hauteur de 5 million de dirhams devrait permettre de monter un système de recyclage des eaux usées.
Loin de vouloir dénigrer ce projet ambitieux, il est tout de même important de spécifier que la Sardaigne en matière d'environnement n'est pas un modèle. En visitant, ce fut l'attitude la plus marquante des habitants,beaucoup de détritus qui jonchaient les bas-côtés des routes et des villes parfois un peu dépassées par l'arrivée toujours plus importante des touristes. Car le réel problème est là, l'île ne parvient pas faire suivre les infrastructures. Enormément de touristes et pas assez d 'agents de nettoyage hormis bien sûr sur la Costa Smeralda la côte la plus prisée de la Méditérranée où riches et pin'up se partagent villas et mer turquoise. Même Berlusconi s'y est installé!
Il est donc primordial de comprendre que la Sardaigne fut sauvée par le tourisme mais qu'elle semble être aveuglée par cette économie nouvelle et préfère régler des problèmes ailleurs alors qu'elle en aurait bien besooin chez elle.
mardi
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